Hameau de Ardillières

1. Prévoir un nettoyage régulier de l’avaloir d’entrée du hameau
> La demande a été transmise au syndicat de l’Orge
| TRAITÉE |

2. Les riverains souhaitent un panneau d’affichage réservé aux habitants
> Les riverains ne souhaitent pas plus de panneaux. Il est donc proposé de délimiter un espace A4 réservé aux riverains.
| EN COURS |

3. Mise en place d’une pompe au lavoir ?
> voir réponse sur le magazine municipal, le Petit Forgeois de juillet 2022.
| TRAITÉE |

4. Demande de poubelles communes pour les habitants de la rue de la pommeraie
> Problème d’hygiène car les poubelles sont utilisées pour des dépôts de déchets extérieurs à l’utilisation des riverains.
| TRAITÉE |

5. Des grosses pierres du muret du ru tombent dans celui-ci
> La demande a été transmise au syndicat de l’Orge
| TRAITÉE |

6. Problème de ruissellement rue de la pommeraie
> Cette demande est prise en compte dans le dossier ruissellement
| EN COURS |

7. A qui appartient le bouleau en haut de la rue de la pommeraie car il empêcherait le camion poubelle de faire demi tour ?
> un courrier va être envoyé au propriétaire
| TRAITÉE |

En vieux français « ardille » désigne l’argile. Entre 1600 et 1700, le site aurait abrité un couvent de femmes.

Au XVIIe siècle des personnalités comme Regnault, Louis de Soissons, conseiller du roi et lieutenant général du comté de Limours et Gilles Aulmont, notaire royal, y auraient
résidé. Le château d’Ardillières fut habité au XIXe siècle par Francis Magnard, rédacteur en chef au Figaro. C’est à Ardillières que l’on exploita notamment les sources de la ville pour la vente d’eau en bouteilles.

Le lavoir d’Ardillières
Restauré en 1985, cet édifice rectangulaire est couvert d’un toit à quatre pentes en tuiles. Des piliers et une belle charpente en chêne le soutiennent. La lessive était faite par les lavandières, en position accroupie sur les dalles inclinées en grès. Le lavoir, véritable lieu de vie et d’échanges pour les femmes, reste néanmoins associé à une corvée domestique.

L’usine de mise en bouteille
En 1909, Ardillières avait sa propre usine pour mettre l’eau en bouteilles. Elle aurait fourni à elle seule la quasi-totalité de la production de la commune. Cette usine fut  abandonnée en 1922, après que l’ingénieur responsable ait été victime d’une collision avec le petit Arpajonnais, train qui assurait le ravitaillement de Paris. L’usine fut vendue pour y établir une conserverie de tomates, puis occupée par la Société Agricole des Fermiers Réunis avant d’être rachetée par la société Neyrac Films en 1967.

Ces prés humides, situés sur le vallon du Petit Muce, couvrent environ 20 hectares, dont une partie s’est progressivement boisée. Les prés d’Ardillières comprennent de  grandes parcelles où pâturent encore quelques bovins. Ils étaient à l’origine de simples prés humides, avec une mare et quelques chênes. Un boisement est apparu en une trentaine d’années avec le déclin de l’élevage bovin. La parcelle est achetée en 1994 par la commune et classée en 1996 par le Conseil Général en « espace naturel sensible » (ENS). En vue de la restauration de la biodiversité, des travaux d’entretien et d’aménagement sont entrepris entre 1997 et 1999, et un sentier pédagogique voit le jour en 2002.

Long d’un kilomètre, celui-ci chemine à travers les bois. On peut y repérer de nombreuses espèces animales et végétales : traces de sangliers et de chevreuils, hérons cendrés, grenouilles, plantes des zones humides (carex, saules, menthes…) et des bois (chênes, primevères, pervenches…). La mise en œuvre d’une action de protection (ZNIEFF, Natura 2000) a été l’occasion d’une véritable prise de conscience de l’intérêt écologique du lieu.

Plongez dans les quatre tomes de l’histoire de Forges, écrits par Marcelle Petit.

Tarif : 18,29 € l’unité (disponibles en mairie)

Tome I : Forges les Bains, son histoire, son Eglise et ses hameaux

Tome II : Les seigneurs, les eaux, l’Hôpital, La famille Tolstoy, l’école

Tome III : XXème siècle, les Temps modernes

Tome IV : L’avenir de Forges les Bains.

Vous pouvez aussi regarder les deux DVD “Mémoires de Forges” réalisés par Céline Gapais

Tarif : 10 € l’unité (disponibles en mairie)